Les pays d’Europe où l’anglais est le mieux maîtrisé

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Les compétences en anglais varient considérablement à travers l’Europe, influencées par des facteurs tels que le système éducatif, l’exposition culturelle et les politiques linguistiques. Certains pays européens se distinguent par leur maîtrise exceptionnelle de l’anglais, souvent perçu comme une seconde langue plutôt qu’une langue étrangère.

Aux Pays-Bas, en Suède ou au Danemark, l’anglais s’impose presque comme une évidence pour la jeune génération. Ici, les enfants grandissent avec des programmes scolaires exigeants et une immersion linguistique qui commence très tôt. Les médias anglophones sont partout, des séries télévisées aux clips musicaux, rendant la pratique de l’anglais aussi naturelle que celle de la langue nationale.

Les pays européens avec le meilleur niveau d’anglais

Les chiffres de l’Education First ne laissent guère de place au doute : les Pays-Bas caracolent en tête avec 647 points au classement. Leur réussite ne doit rien au hasard. L’école donne le ton, mais la vie quotidienne prolonge l’apprentissage, des sites d’information aux réseaux sociaux.

L’Autriche, troisième du palmarès avec 616 points, a elle aussi fait de l’anglais un passage obligé dès l’enfance, tout en multipliant les échanges avec l’étranger. Le Danemark et la Norvège, respectivement quatrième et cinquième, misent sur des cursus rigoureux et une ouverture culturelle permanente.

Classement des pays européens selon leurs compétences en anglais

Voici comment se répartissent les meilleurs élèves d’Europe en matière de maîtrise de l’anglais, selon les derniers résultats :

  • Pays-Bas : classé premier avec 647 points
  • Autriche : classée troisième
  • Danemark : classé quatrième
  • Norvège : classée cinquième
  • Suède : classée sixième
  • Belgique : classée septième
  • Portugal : classé huitième
  • Allemagne : classée neuvième
  • Croatie : classée dixième
  • Grèce : classée onzième

La Suède, sixième, et la Belgique, septième, affichent une présence forte de l’anglais dans leurs univers professionnels et universitaires. Les politiques linguistiques du Portugal et de l’Allemagne, qui figurent juste après, visent l’apprentissage précoce et massif. En Croatie comme en Grèce, la volonté politique et l’effort éducatif placent l’anglais au cœur des priorités nationales.

Facteurs influençant la maîtrise de l’anglais en Europe

L’analyse menée par Education First révèle plusieurs leviers majeurs qui favorisent une bonne maîtrise de l’anglais. L’enseignement scolaire occupe bien sûr une place centrale. En Suède, Norvège ou Danemark, l’anglais devient un réflexe dès le primaire, grâce à des méthodes pédagogiques qui privilégient la pratique réelle et l’interaction.

Exposition culturelle et immersion

L’omniprésence de l’anglais dans la vie de tous les jours joue aussi un rôle décisif. Que ce soit à la télévision, dans les films, les jeux vidéo ou sur Internet, l’exposition constante à la langue favorise une assimilation naturelle. Prenons les Pays-Bas : la diffusion systématique de contenus en version originale sous-titrée permet une pratique régulière, sans effort apparent.

Mobilité et échanges internationaux

Les échanges universitaires et la mobilité au sein de l’Union européenne renforcent encore l’apprentissage. Les pays du Nord, en particulier, soutiennent activement les programmes Erasmus et multiplient les partenariats pour que les jeunes vivent l’anglais dans des situations concrètes.

Ces dynamiques se retrouvent dans plusieurs domaines :

  • Éducation nationale : programmes scolaires structurés
  • Médias : contenu anglophone accessible
  • Échanges internationaux : programmes Erasmus et mobilité étudiante

Les gouvernements qui investissent dans l’éducation et la promotion de l’anglais récoltent les fruits de ces efforts. Sensibilisation, dotation en équipements, soutien à la formation des enseignants : autant d’initiatives qui permettent à certains pays d’afficher des résultats remarquables.

Comparaison des compétences en anglais entre les pays européens

Comparer le niveau d’anglais à travers l’Europe, c’est constater des écarts parfois frappants. Les Pays-Bas, classés premiers par Education First avec 647 points, incarnent le modèle à suivre : excellence de l’école publique, immersion quotidienne, et une culture qui valorise la pratique des langues étrangères.

Classement des principaux pays

Voici un aperçu des pays qui tirent leur épingle du jeu :

  • Pays-Bas : 647 points
  • Autriche : 616 points, classée troisième
  • Danemark : quatrième
  • Norvège : cinquième
  • Suède : sixième

La Belgique, le Portugal et l’Allemagne suivent de près, occupant les rangs sept à neuf. La Croatie et la Grèce, respectivement dixième et onzième, montrent qu’il est possible d’obtenir de bons résultats même avec des moyens plus modestes, à condition de s’en donner les moyens.

Performances des pays du sud et de l’est de l’Europe

Du côté des pays du sud et de l’est, le niveau reste plus modeste. La France occupe la trente-quatrième place avec 531 points, juste derrière l’Italie et l’Espagne, chacune à la trente-cinquième avec 535 points. Plus à l’est, la Géorgie, la Biélorussie et la Turquie illustrent les difficultés à généraliser un enseignement efficace de l’anglais.

Pays Classement Points
France 34 531
Italie 35 535
Espagne 35 535
Géorgie 32
Biélorussie 33
Turquie 66
Azerbaïdjan 83

Le classement de l’Azerbaïdjan, en quatre-vingt-troisième position, souligne l’ampleur du chemin à parcourir pour certains pays, confrontés à des obstacles éducatifs ou structurels difficiles à surmonter.

anglais europe

Initiatives pour améliorer la maîtrise de l’anglais en Europe

Dans toute l’Europe, les villes et les gouvernements multiplient les projets pour renforcer le niveau d’anglais de la population. À Amsterdam, les écoles proposent des cursus bilingues dès la maternelle, offrant aux enfants la chance de baigner dans deux langues dès leur plus jeune âge.

Copenhague et Helsinki adoptent des stratégies similaires, en intégrant des modules d’anglais renforcés dans l’emploi du temps des élèves. Ce choix se traduit par des résultats nettement supérieurs lors des évaluations organisées par Education First.

À Vienne et Stockholm, l’accent est mis sur la formation continue des enseignants : ateliers, stages à l’étranger, accès à de nouvelles ressources pédagogiques. Résultat, les professeurs sont mieux armés pour transmettre une langue vivante et moderne.

Du côté du Portugal, Porto et Lisbonne misent sur l’ouverture culturelle. Les échanges internationaux se multiplient, permettant aux étudiants de partir à l’étranger, de s’immerger dans une autre culture et de revenir avec une aisance linguistique nouvelle.

Zagreb et Budapest développent, de leur côté, des partenariats avec des universités à l’international. Les étudiants peuvent assister à des cours en anglais, travailler sur des projets communs avec des partenaires étrangers et préparer leur entrée sur le marché du travail européen.

En Allemagne, Berlin et Hambourg déploient des dispositifs d’accompagnement pour les nouveaux arrivants. Des cours d’anglais gratuits sont proposés, facilitant l’intégration sociale et professionnelle des migrants. Varsovie et Athènes emboîtent le pas, conscientes que la maîtrise de l’anglais est devenue un véritable passeport pour l’emploi.

Enfin, Zurich et Bucarest encouragent l’apprentissage en ligne grâce à des collaborations avec des plateformes éducatives, tandis que Belgrade investit dans des centres de langues dotés d’outils numériques dernier cri. Ces initiatives collectives, portées par une volonté politique affirmée, dessinent le visage d’une Europe toujours plus polyglotte et ouverte sur le monde.

Quand les frontières linguistiques s’effacent, les perspectives s’élargissent : apprendre l’anglais en Europe, ce n’est plus seulement acquérir une compétence, c’est s’ouvrir à une infinité d’opportunités.